Réalisation de 17 logements collectifs
Réalisation de 17 logements collectifs
Type de commande : Privée
Mission de l’architecte : ESQ – APD – PC – APD – PRO
Montant prévisionnel de l’opération : 1 300 000 € HT
Année de réalisation : 2019
Surface : SP : 1086 m²
Nous avons projeté deux immeubles, sous la forme de 2 unités compactes, en rez-de-chaussée et un étage. Ils sont reliés par un sous-sol commun. L’union entre les deux entités se fait aussi au moyen d’une pergola en bois et métal liant et marquant les deux entrées.
Nous avons favorisé des orientations sud, et ouest pour les espaces vie. Les balcons, terrasses et jardins s’ouvrent tous vers l’est, le sud et l’ouest.
Les toitures sont plates. Ceci limite la hauteur des façades, et minimise l’impact des constructions dans leur environnement. Compte tenue de l’encaissement du terrain, et de cette hauteur limitée, les vues des constructions voisines sont préservées.
La composition volumétrique résulte de l’imbrication d’éléments rentrants et sortants, le plus souvent séparés par des murs de refend dépassant légèrement des façades principales.
Les façades sont de facture contemporaine, traitées dans des nuances colorimétriques autour du jaune-ocre, du blanc cassé et du gris chaud traité en enduit matricé dans un effet d’ondulation. Les parties «rentrantes» des bâtiments sont plutôt travaillées en enduit jaune-ocre apportant ainsi une touche vive à des éléments en retrait.
Les menuiseries anthracites et les garde-corps en acier laqué et verre accentuent cet aspect contemporain, tout en conférant au bâtiment une certaine prestance et qualité de matériaux.
Le Maître d’ouvrage :
Trianon Résidences
Type de commande :
Privée
Mission de l’architecte : ESQ – APD – PC – APD – PRO
Montant prévisionnel de l’opération :
1 300 000 € HT
Année de réalisation : 2019
Surface : SP :
1086 m²
Pour intégrer cet immeuble de 9 logements en harmonie dans son environnement bâti et paysager, l’architecture proposée est dessinée en continuité de la facture pavillonnaire des bâtiments environnants.
Nous proposons de traiter les pignons avec un jeu de retraits et d’encadrements de débords de toiture. Cette disposition donne la lecture de deux maisons à toiture à pans imbriquées. Leur proportions sont respectueuses du gabarit dominant au voisinage.
Le stationnement s’organise au niveau du RDC, à l’air libre et déborde sous l’emprise de l’immeuble, réalisé en partie sur pilotis. Cette configuration limite les emprises au sol, et dispense de la construction d’un sous-sol très coûteux.
Un jardin partagé est installé en limite arrière. Les reculs laissés entre la rue et l’immeuble sont aménagés en jardins privatifs.
Le niveau RDC intègre un hall d’entrée, un local poubelles et un espace bicyclettes, aisément accessibles. Deux logements sont organisés plein sud sur jardins.
Les niveaux R+1 et R+2 sont sensiblement identiques et intègrent chacun deux logements avec espaces de vie orientés au sud, ainsi qu’un logement à trois orientations avec balcon ouest.
Le niveau R+2 (Combles) est quelque peu plus réduit en raison des retraits proposés. Ces derniers contribuent à agrémenter la volumétrie générale du projet.
Le R+3 prend la forme d’un surcomble aménagé en T4 et bénéficie d’une terrasse accessible sur le toit.
Les façades sont traitées en enduit blanc et gris, la tuile retenue est à pureaux plat, de teinte brune. L’expression contextuelle retenue ne relève pas de la simple imitation des constructions voisines, mais d’une forme de continuité contemporaine interprétée du voisinage.
L’une des maisons à démolir pour la réalisation de ce projet de 9 logements fut la demeure d’A. Klem, sculpteur de la cathédrale de Strabourg et auteur de la Statue du mont Sainte-Odile. L’opération prévoit l’installation et la mise en valeur d’une petite statue de la vierge et l’enfant, présente sur le site. Les façades dénuées de toute prétention ostensoire accueillent, au droit d’un grand percement vertical, une niche destinée à protéger la sculpture en plâtre.